Notre Vision


Sur le premier principe fondamental

Dans le spectre des activités se déroulant sous le parapluie de l’échange de pouvoir, il n’y a qu’un seul principe qui détermine l’appartenance de certaines pratiques au mode de vie Whitewind. Ce principe est le consentement. Un consentement libre, sain, volontaire et indépendant avant tout! 

Lorsque votre dynamique respecte cette règle, vous avez tous les droits de vous identifier en tant que membres de la communauté de l’échange de pouvoir consensuel (CPE). Si ce principe est absent, votre dynamique entre dans la définition de l’abus, ce qui n’est pas accepté par l’idéologie Whitewind.

Le consentement réunit tous les concepts d’échange de pouvoir existants, connus et populaires (SSC, RACK, PRICK) ou relativement nouveaux et moins connus (CCC, 4C, etc…).

Chaque partie impliquée dans l’expérience de l’échange de pouvoir doit disposer d’un accord volontaire et indépendant, elle doit montrer une compréhension claire de l’activité à venir et fournir un consentement sans ambiguïté, quel que soit le mode d’implication! Et ici, nous ne parlons pas seulement du type-D ou du type-s en action, nous devons également inclure tous ceux qui sont témoins à la fois du processus ou de tout résultat de celui-ci.

N’oubliez pas : si ce n’est pas un « OUI! » clair et net – c’est « NON! »!

Sur les communautés

Le premier principe fondamental délimite les frontières des dynamiques d’échange de pouvoir consensuel de toute autre communauté d’échange de pouvoir. La communauté mondiale est composée de plusieurs groupes différents ayant leurs propres visions, définitions et pratiques, en fonction de leurs philosophies et de leur emplacement géographique. Chaque groupe a le droit de créer ses propres règles, ses propres protocoles et son propre vocabulaire à utiliser au sein de ses membres, et c’est exactement ce qui rend le monde de l’échange de pouvoir si unique et si distinct du monde qui ne le pratique pas. Par conséquent, il est totalement inutile d’argumenter pour prouver « La Vérité Unique » sur les définitions et les valeurs entre les membres de différents groupes, car ils peuvent tous avoir « raison » au sein de leurs propres micro-communautés.

Existez, créez vos groupes, partagez vos valeurs, prenez du plaisir et de la satisfaction dans vos pratiques, mais ne vous étonnez pas que des membres d’autres groupes ne partagent pas vos opinions ou vos valeurs. N’essayez pas de les convaincre de votre « Unique Vérité » ; ils ont le même droit d’exister et de pratiquer dans leur propre monde que vous dans le vôtre.

Sur votre chemin

Le chemin Whitewind n’est pas censé vous amener dans les recoins les plus profonds du spectre de l’échange de pouvoir, ou dans la plus sombre de toutes les pratiques connues, mais à une compréhension claire de votre “vrai moi” et de votre place dans cet univers.

Sur les « Power Players » et les « Lifestylers »

Il est très important de séparer clairement les deux principales catégories de participants sous ce grand parapluie de l’échange de pouvoir : les ‘Power Players’ et les ‘Lifestylers’. 

L’importance réside dans la réalisation des besoins de l’individu dans une mise en œuvre de l’échange de pouvoir dans leurs relations et leur dynamique de vie.

Ceux qui réservent l’échange de pouvoir pour des endroits et des occasions spéciales (comme des donjons ou simplement leur propre chambre) et n’ont pas besoin d’adopter un mode de vie d’échange de pouvoir dans le cadre de leur vie quotidienne sont des Power Players.

Ceux qui pratiquent l’échange de pouvoir comme élément principal de leur dynamique de vie en 24/7 ou qui construisent toute leur existence sur la base des valeurs de l’échange de pouvoir sont des Lifestylers.

Aucune de ces catégories n’a le droit de supériorité sur l’autre et les deux sont complètement autosuffisantes sous le spectre du parapluie de l’échange de pouvoir.

Sur les rôles et les statuts

Un « Rôle » est une fonction temporaire, un personnage ou un modèle comportemental, exécuté dans un acte particulier de communication (scène négociée, opération, processus, etc.), attribué ou assumé, et déterminé par le besoin et/ou le désir d’un individu dans un acte particulier de communication. Par conséquent : « Top », « bottom » et « switch » sont des rôles.

Un « Statut » est une position ou un rang constant par rapport aux autres, un rang relatif et respectif dans une hiérarchie, la condition permanente d’une personne vis-à-vis de tous les autres participants. Par conséquent : « type-D » et « type-s » sont des statuts.

Les statuts sont permanents et restent constants dans la dynamique, tandis que les rôles sont temporaires et peuvent être modifiés à l’intérieur de la même scène de Power Play  entre les différentes séquences.

Les statuts et les rôles ne sont pas obligatoirement connectés et ne dépendent pas les uns des autres.

Sur les « Tops » et les « Bottoms »

Un « Top » est un rôle qui implique une décision libre, consciente et consensuelle de négocier et de participer à une scène où une ou plusieurs activités spécifiques impliquant des éléments de Power Exchange seront réalisées par cette personne. Le top exécute les actions.

Un « Bottom »est un rôle qui implique une décision libre, consciente et consensuelle de négocier et de participer à une scène où une ou plusieurs activités spécifiques impliquant des éléments d’échange de pouvoir seront exécutées sur cette personne. Le bottom reçoit les actions.

Dans les pratiques d’échange de pouvoir, les rôles peuvent être inversés une ou plusieurs fois au cours de la même scène Power Play par deux participants ou plus selon l’accord mutuel conclu avant le début de la scène.

Sur l’état d’esprit NPE par rapport à l’état d’esprit TPE

Le TPE (Total Power Exchange – échange de pouvoir total) n’est pas la « dernière frontière » tout comme le NPE (Negotiated Power Exchange – échange de pouvoir négocié) n’est pas une forme légère d’échange de pouvoir. Ce sont deux états d’esprit différents basés sur des besoins différents qui forment le noyau de la personnalité du type-s.

L’état d’esprit des types-s TPE est le suivant : 

« Avec le temps, j’attends et j’espère que toutes mes limites seront celles de mon type-D. Une fois que j’aurai acquis une confiance totale en mon type-D, je suis prêt à placer tous les aspects sous son contrôle. »

L’état d’esprit des types-s NPE est le suivant : 

« Même si j’ai une confiance totale en mon type-D, il y a certaines choses qui seront toujours sous mon contrôle exclusif. Il y a des limites que je ne serai jamais disposé à négocier. »

Il en va de même pour le type-D : en prenant la responsabilité du type-s, il est important que le type-D considère ses propres besoins, ses possibilités et ses capacités.

Sur les « types-D » et les « types-s »

Un « type-D » est un statut attribué à une personne qui a librement, consciemment et consensuellement accepté d’acquérir en tout ou en partie des pouvoirs décisionnels dans la dynamique d’échange de pouvoirs consensuelle (CPED), offerte par un type-s et qui vit 24/7 une dynamique NPE ou TPE.

Un « type-s » est un statut attribué à une personne qui a librement, consciemment et consensuellement offert en tout ou en partie ses pouvoirs décisionnels dans la dynamique d’échange de pouvoirs consensuelle (CPED), acceptée par un type-D et qui vit 24/7 une dynamique NPE ou TPE.

L’échange de pouvoir consensuel ne peut être ni réclamé, ni imposé à un type-s, mais bien offert par un type-s ou encore demandé par ce dernier.

Sur les « Règles », les « Protocoles » et les « Rituels »

Pour faire simplement : les règles sont « quoi et pourquoi », les protocoles sont « quand et comment ».

Une « Règle » est une loi ou un règlement prescrit par toutes les parties lors des négociations, souvent écrit dans le contrat, à respecter par toutes les parties et représente l’exercice de l’autorité, du contrôle et de l’ordre dans une dynamique d’échange de pouvoir consensuel.

Un « Protocole » est un code prescrivant le respect strict de l’étiquette correcte à adopter et de sa priorité; un ensemble de conventions régissant un comportement et un plan détaillé d’une procédure. En d’autres termes, un protocole est un ensemble de règles qui doivent être appliquées dans certaines situations. Les protocoles peuvent être légers, moyens ou élevés, et peuvent alterner selon la situation et/ou l’environnement.

Un « Rituel » est une séquence d’actions exécutées dans un ordre précis à un moment prédéfini.

Sur les « Besoins » et les « Désirs »

Un « Besoin » est un manque de quelque chose d’absolument nécessaire au fonctionnement physique ou mental. Les besoins peuvent être physiques, mentaux et émotionnels. La satisfaction des besoins est un élément essentiel de la vie humaine. La non-satisfaction des besoins entraîne un arrêt partiel ou total du fonctionnement et/ou de la vitalité. Combler un besoin mène à la satisfaction.

Un « Désir » est la présence d’un souhait de convoitise envers quelque chose afin d’améliorer son état physique ou mental. La satisfaction des désirs est une tâche secondaire. Le fait de ne pas répondre aux désirs n’affecte pas les fonctions vitales et ne nuit considérablement pas à la nature humaine. Combler un désir mène au plaisir.

Sur la « Satisfaction«  et le « Plaisir« 

La « Satisfaction » est un sentiment d’accomplissement de ses besoins, associé à la libération du fardeau causé par le manque d’un élément important.

Le « Plaisir » est un sentiment de joie de l’accomplissement d’un désir, associé à une impulsion momentanée.

Privilégier la satisfaction plutôt que le plaisir génère un sentiment d’accomplissement. Privilégier le plaisir plutôt que la satisfaction génère un sentiment de culpabilité.

Sur le mentorat

Un « Mentor » est un type-D ou un type-s expérimenté et de confiance qui a accepté de prendre en charge les conseils d’un mentoré sans autre relation que l’éducation. Un mentor s’assurera d’écouter, de comprendre et de répondre aux questions concernant l’échange de pouvoir ainsi que d’aider en guidant le mentoré vers des informations bénéfiques et en réfléchissant sur les expériences, passées et futures.

Sur la « Pétition »

Une « Pétition » est une lettre d’offre formelle de CPED à un type-D, où un type-s se présente en décrivant soigneusement: ses niveaux d’expérience et d’intérêts envers l’échange de pouvoirs; ses besoins et ses désirs concernant la possible dynamique; ses compétences et ses limites; ses raisons d’offrir ses pouvoirs décisionnels à ce même type-D; les façons possibles dont il pourrait potentiellement être utile et s’intégrer organiquement à la maison existante.

Une pétition peut commencer par une «lettre de motivation», un «CV» et peut se poursuivre par un «entretien». Elle peut conduire à une «mendicité», de se voir mériter ou offrir un symbole personnel de dynamique de la part du type-D (collier, bracelet, bague, etc.) et/ou d’un Contrat.

Sur Le Blanket consent (consentement général) et le Consentement Non Consenti (CNC) 

Le Blanket consent (consentement général) et le Consentement Non Consenti (CNC) sont des types d’accords d’échange de pouvoir consensuels (CPE) dans lesquels tous les pouvoirs décisionnels sont échangés sous certaines conditions, en plus du consentement mutuel.

Les deux concepts représentent des formes extrêmes d’échange de pouvoir consensuel, mettant l’accent sur le respect des règles du CPE. Ils reposent tous les deux sur une confiance élevée et une communication efficace entre les participants, garantissant que toutes les activités respectent l’accord mutuel prédéterminé.

Le Blanket consent (consentement général) fait référence à une situation où un individu donne son consentement global sans spécifier chaque action ou procédure séparément. Cela permet de mener un large éventail d’activités sans avoir besoin de permissions spécifiques et détaillées pour chaque action.

Le CNC, en revanche, implique que toutes les parties consentent à participer à des activités qui simulent un comportement non consenti dans des limites convenues. Cet accord repose sur la compréhension que les limites sont prédéterminées et respectées.

Alors que le Blanket consent met l’accent sur l’acceptation et l’obéissance, le CNC met l’accent sur la mise en œuvre et les réactions au comportement non consenti simulé.